Publié ce matin sur facebook:
Ce matin, j’ai commencé à faucher avec ma nouvelle #faux #Falci, achetée l’automne dernier, et ma nouvelle pierre à aiguiser, la Préférée.
Avant même de m’y mettre, j’ai des courbatures. Hier j’ai aidé un voisin à monter une moto de plus de 200kg dans son camion. Ce n’était même pas notre moto, ni à lui, ni à moi. Parfois, on se dévoue, comme ça, on se demande comment on en arrive là.
Les voisins me voient souvent assise sur mon perron. Ils n’ont pas idée des trucs de ouf qui se passent dans ma vie, en passant vite fait comme ça.
Je fais une fauche relativement tardive. Les graminées sont en graine, alors en principe ça devrait moins repousser que quand on fauche quand les graminées ne sont pas encore en graine. Les agriculteurs, eux, n’ont pas encore commencé à faire les foins, alors va savoir, si ça se trouve je commence un chouille trop tôt…
Je n’ai pas perdu la main. Je n’ai pas perdu l’acquis de l’année dernière. C’est comme le vélo. Je m’y prends un mois plus tôt que l’année dernière. Cette faux va un peu mieux que la faux de jardinerie basique utilisée l’année dernière. J’ai un peu plus de technique que lorsque j’ai commencé l’année dernière, alors ça devrait avancer un peu plus vite. L’herbe n’a pas encore commencé à se coucher, ça va aider aussi.
J’ai commencé à faucher là haut, sur la photo, tout en haut du terrain, près des sapins.
Ca ne se voit pas encore depuis la fenêtre de ma chambre. Je commence par faire un chemin d’accès pour la voisine qui a une ruche à l’autre bout de mon terrain, au fond de la partie pâturée.
Les premières pommes de terre plantées commencent à lever.
Ca ne se voit pas encore bien. Il va falloir commencer à y patrouiller pour surveiller l’activité de l’armée de limaces.
Le début de potager ne ressemble encore à rien. De la fenêtre de ma chambre, on ne voit pas grand chose.
Et ce matin, ma belle hélichryse, devant le perron, belle herbe à curry dont les fleurs sont en bouton, était devenue un arbre à limaces.
Les permaculteurs, s’il vous plaît, faut arrêter de dire que les limaces ne bouffent que les petits plantons fragiles, ou que les plantes malades. C’est des grosses conneries. Les limaces, on dirait des bêtes vicieuses, qui semblent aimer s’attaquer à ce que vous aimez le plus voir pousser. Il y a quelques jours, elles avaient investi mon beau plant de lin en fleur.
Beaucoup de choses sont comme ça: pas comme on le dit, et beaucoup de choses qu’on fait sont comme ça: pas forcément visibles en fonction de votre point de vue.
#jardiner
#cultivetonjardin
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#SortirDuPétrole
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Froufrou et transendance 